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LA JOURNEE DE LA MEUF
Ainsi donc depuis près d'un
siècle, la femme a droit à "sa"
journée. Une journée "internationale" qui plus
est. Une fois l'an.
Internationale,
vraiment ? De quelle femme parle-t-on ? Quelle femme veut-on
honorer ?
La femme afghane
et sa prison de toile, l'Africaine excisée, la jeune
Thaïlandaise, hôtesse d'accueil des bordels de
Bangkok où des Européens lubriques vont se
faire masser, sans crainte de tomber pour pédophilie
? Est-ce encore cette toute jeune enfant qui doit subir
l'ordure avec parfois le consentement ou la participation de
ses propres parents ? Est-ce la femme algérienne d'un
village de la banlieue algéroise qui se fait
égorger par des barbus fous ? Si ce ne sont pas ces
femmes là, peut-être alors faut-il se tourner
du côté de la (sursitaire) première dame
de France où de Mme Bettencourt, ci-devant
propriétaire de l'Oréal et femme la plus riche
de France. Parce qu'elle le vaut bien ?
Arrêtons
là. Il n'y a pas de journée de la femme dans
un monde où la femme et l'enfant sont les victimes
universelles d'un monde où l'homme est roi.
L'homme ?
Quel homme ? Le
Repafien humilié, quotidiennement, chez lui par des
aliens qui nous amènent la grippe aliénaire(
voir article sur ce sujet), le SDF comme on dit pudiquement
pour désigner la solitude et la détresse ?
Où parle-t-on plutôt de Bush, ridicule
fâlot palôt qui, quand il ne s'étouffe
pas en engloutissant une pâtisserie alsacienne, fout
le binzzz partout ou il va?
Alors quoi, cette journée de la femme
?
Elle aura une
raison d'être lorsqu'une femme sera reconnue comme
telle, qu'un homme sera reconnu comme un homme. Aujourd'hui,
il y a deux camps : ceux qui possèdent et qui
décident, et ceux qui n'ont rien et qui
subissent.
Dans un camp
comme dans l'autre, il y a des femmes et des
hommes.
Bonne fête Zaboulette ! et à toutes les femmes du
REPAF
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