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Des
révélations exclusives sur la
prise
d’otages de
Barbarella-sur-Crépuscule
Grâce à ses contacts
internationaux, la rédaction du Repaf a pu obtenir
gratuitement d’une source ivoirienne (merci à notre
ambassadrice de charme), pour la modique somme de 700,12
euros, une interview exclusive du preneur d’otages de
Barbarella-sur-Crépuscule
L’acte désespéré d’un
jeune chômeur en quête de reconnaissance sociale
et de fortune facile aurait été motivé
par un profond désarroi face aux récents
événements tragiques qui ont agité la
France.
« Je comptais à fond sur
l’adoption rapide du CPE pour retrouver un emploi stable
», a déclaré l’ex-intermittent de
l’Education Nationale, « mais les récentes
manifestations ainsi que les perfides campagnes de
désinformation des socialo-trotskistes m’ont fait
comprendre qu’une fois de plus j’étais
condamné au non-emploi. »
La cellule de soutien psychologique du GIGN
analyse le comportement de la jeune victime du complot
bolchevique : dans une situation déjà
difficile, il a vu son seul espoir de trouver du travail
s’évanouir, ce qui l’a complètement
déconnecté de la réalité. Dans
ces conditions, n’importe quel traumatisme, même le
plus anodin, a pu déclencher le passage à
l’acte.
L’analyse est confirmée par le
preneur d’otages, qui nous confie :
« J’étais chez moi en train de
regarder le journal télévisé quand j’ai
vu des images de Nicolas Sarkozy loin, dans les îles.
J’ai soudain senti une vague d’angoisse me submerger a
l’idée de savoir son ombre protectrice si loin de
moi. J’ai vu le pistolet factice de mon petit cousin
posé sur le téléviseur...
»
La rédaction de Repaf tient a
féliciter la brigade du GIGN, déplacée
depuis Paris pour couvrir l’événement, qui a
eu le courage de ne pas descendre sans préavis ce
jeune homme désorienté, victime innocente de
la conduite rétrograde de l’opposition.
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