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Piercing et Tatouages :
le boom en Eglise
Cette mode fait les beaux jours de plusieurs
communautés spécialisées dans ce genre
d'activité lucrative et est très
révélatrice du phénomène :
depuis les Soeurs Adoratrices de la Sainte Lance de Saint
Vis...aux Chevaliers Vénérateurs des
épines de la Sainte Couronne d'Épine (...et
non des pines bien sûr !) quand ce ne sont pas les
frères membres charismatiques de la
Congrégation des Saints Clous de Jésus (de
Saint Cloud)) ,tatouages et piercings ne se sont
certainement jamais aussi bien portés dans
l'Église.
Certes cela concerne les jeunes
consacrés d'abord, mais aussi les moins jeunes...et
même les prélats, qui hésitent cependant
toujours un peu pour "passer à l'acte".
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Le piercing n'est plus une mode, il est devenu normal en
Eglise ", explique-t-on chez les Sœurs Adoratrices de la
Sainte Lance. Ces religieux affiliés aux capucins
pratiquent tatouages et piercing depuis les beaux jours de
l'Inquisition et voient affluer de nombreux " clients "
....tous des prêtres ou des religieuses...et quelques
frères cloîtrés
Les directeurs de communautés ou
responsables d'association diocésaine ou de
séminaires sont de plus en plus tolérants dans
ce domaine et se montrent compréhensifs pour ne pas
décourager leurs recrues.
Chez les religieuses, c'est toujours le nez
et le nombril qui sont en vogue (tout un symbole du
phallocentrisme et du narcissisme des gens d'Église)
Les hommes préfèrent l'arcade
sourcilière...et hésitent moins pour les
tétons. " La tendance aujourd'hui, c'est le piercing
de surface, n'importe où sur le corps ",
ajoutent-ils. Une barre de métal qui passe sous la
peau et deux boules saillantes sur la peau, ça se
place où l'on veut. !
Restent les demandes exceptionnelles, telles
les parties intimes.... Où le postérieur qui
sont en augmentation constante depuis les exhibitions de Mgr
Barbaresque et les poses de Mgr Lafraise... mais elles
nécessitent cependant une autorisation
spéciale de l'évêque...ou du Saint
Père
Décorer le corps...réparer les
erreurs de jeunesse...c'est une sainte tâche à
laquelle nous nous dévouons corps et âmes en
mémoire des blessures de notre Sauveur qui a su
mettre bien involontairement à la mode ces pratiques
pour la rémissions des péchés de la
chair...
Même constat chez les Frères
Chevaliers Vénérateurs des Epines de la Sainte
Couronne dont l'hymne bien connu a été repris
en son temps par un chanteur à la mode et qui sous
l'enseigne "Design Tattoo", ont ouvert un centre à
Lyon où ils ont reçu l'appui bienveillant et
intéressé de Mgr Barbaresque archevêque
médiatique de la ville, primat des Gaules et
spécialiste de l'exégèse et de la
sexualité de Tintin...et qui accessoirement adore
montrer ses fesses à la presse…
Enquête réalisée par
notre reporter permanent auprès du Saint Siège
Zaboulette Croidebois
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