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Le mystère de la tartine
beurrée élucidé grâce à
une colonie de pucerons
correspondance de Jeronimo
Morocco-envoyé spécial (lire son livre : les
petites bébêtes et moi..et moi.. et
moi..)
Personne n'ignore le
célèbre théorème de Murphy selon
lequel "une tartine beurrée lâchée en
n'importe quelle position tombera toujours du
côté du beurre". Demeurée
indémontrée depuis l'invention du beurre, soit
bien plus longtemps encore que le théorème
d'Archimède récemment élucidé,
cette célèbre loi dite de l'emmerderie
maximale , vient d'être démontrée par le
professeur Bazeloberg.
"La démonstration est d'une
simplicité déroutante", expose le savant,
noeud papillon et modestie de rigueur. "C'est la
présence d'un excès de 3 sortes de pucerons
(Aphis pomi, un puceron vert aux antennes et pattes noires,
l'Eriosoma lanigerum, le puceron lanigère et le
Dysaphis Plantaginea, le puceron cendre). sur la face
beurrée de la tartine qui créé un
déséquilibre et attire immanquablement cette
dernière vers le sol".
Que font donc ces pucerons sur la tartine
beurrée ?
On est légitimement en droit de
s'étonner de la présence systématique
d'une colonie de pucerons sur toutes les tartines
beurrées de France, de Navarre et même
d'ailleurs. Même en éliminant toutes celles qui
ne sont pas en train de tomber - ce qui rendrait plus
épais encore le mystère par lequel une
génération spontanée de pucerons
parviendrait à se coller instantanément
à toute tartine beurrée en train de chuter- la
présence systématique de ces micro-bestioles
dans nos intérieurs domestiques ne laisse pas
d'étonner.
Toutefois, si la présence des
pucerons sur la tartine beurrée apparaît comme
un nouveau défi pour toutes les équipes de
biologistes du monde, il n'en reste pas moins vrai que nos
sympathiques lecteurs sont invités à nous
faire part de leur avis sur le sujet
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