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Selon une étude
américaine,
ceux qui réussissent le mieux ne sont
pas forcément les plus malins.
Voilà qui nous donne de l'espoir...
(
magazine Capital, juin 2007 )
C'est pas pour dire du mal des chefs, mais
franchement, quand on regarde au dessus de soi, il y a de
quoi se poser des questions. Comment de telles
demi-pointures ont-elles pu réussir à nous
passer devant ? Par quel miracle parviennent-elles à
gagner deux fois plus que nous, en prenant trois heures pour
déjeuner ? On se le demande jour et nuit. Tiens, au
REPAF par exemple, y en a qui ... Bon, je
préfère ne rien dire, les murs ont des
oreilles, et les huiles du mouvement seraient capable de me
passer un savon... D'ailleurs, à quoi bon calomnier ?
Voyez-vous, le plus dur avec les supérieurs
hiérarchiques, c'est de devoir reconnaître
qu'en dépit des apparences ils en ont quand
même dans le citron. Non seulement ils
possèdent le pouvoir, le fric et les nanas à
tomber par terre, mais leurs neurones sont plus en forme que
les nôtres, y a pas à discuter
là-dessus. Autrement, pourquoi planeraient-ils en
haut de l'échelle quand nous barbotons dans le
caniveau ?
Et bien, ce n'est pas si simple.
Figurez-vous qu'un chercheur de l'université de
l'Ohio, probablement bourré de complexes, et qui
répond au nom de Zagorsky, a eu l'idée de
réaliser une enquête pour voir de près
comment les choses se passent. Ce fada est allé
mesurer le Q.I de 7500 personnes de toutes conditions, puis
il l'a mis en relation avec leur situation
financière. Conclusion de son étrange
étude, publiée le mois dernier dans une revue
scientifique très sérieuse : ceux qui gagnent
de l'argent de SONT PAS plus intelligents que les autres.
Pas plus idiots non plus, remarquez. Mais pas plus
malins.
Ca fait du bien à entendre, non
?
"
Les salariés qui sont considérés comme
stupides ne doivent pas croire qu'ils sont handicapés
dans leur carrière, indique Zagorsky. Ils ont
exactement les mêmes chances de progresser que les
autres ".
Evidemment, d'un strict point de vue
managérial, cette découverte, qui marque
l'échec cuisant des techniques modernes de gestion
des relations humaines, soulève une interrogation
angoissante. Car enfin, si les entreprises sont
dirigées une fois sur deux par des crétins des
Alpes, comment font-elles pour s'en sortir dans la
compétition mondiale ?
La réponse est simple : elles
licencient.
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