D'après l'analyse du docteur en psychologie et chercheur au REPAF, Robert Alberto Einstversberg-Martin, il semblerait que Nicolas se soit transformé en un individu normal et conforme, une métamorphose pour laquelle il n'a surtout pas été élu. Touché en plein coeur par l'immense Carlita aux rivières de cheveux infinies, Nicolas a sombré dans le banal, le commun, l'habituel, l'insignifiant, le plat, l'usé, la demi-énergie et l'ampoule à moitié allumée qui n'a plus d'idée.

C'est un désastre. Il a tout misé sur son sex-appeal laissant les français avec leur soif en plein désert économique.

Il a été happé par l'amour comme un enfant craque devant les gigantesques linéaires de crocodiles fluos et autres gélatines de porc à la fraise synthétique. Il s'est laissé aspiré dans le gouffre des sentiments alors qu'il était prêt à décrocher la lune pour l'ensemble des smicards en reversant directement les charges patronales sur la feuille de paie de millions de salariés français.

Une fois tous les salairés français devenus patrons, il était prêt à supprimer ensuite toutes les charges et taxes professionnelles.

Niko, tu fais iech'.

Ne t'étonne pas que maintenant tout le monde veut te coller François comme premier ministre.

Ils se fichent de ta gueule.

Tu l'as bien cherché.