Citroën accusé de "sacrilège". Pour avoir "osé" utiliser l'image de Mao Zedong la bouche tordue et les yeux qui louchent, le constructeur automobile français a été obligé de présenter ses excuses et de retirer sa publicité. Le texte du mea culpa dans le communiqué en chinois vaut son pesant de riz. On dirait un discours d'après camp de rééducation : "Nous répétons nos bons sentiments envers le peuple chinois, et confirmons que nous respectons les représentants et les symboles du pays". Un constructeur automobile ne peut pas se permettre de se mettre la Chine à dos. "C'est vrai, nous sommes leader, mais chez Citroën, la révolution ne s'arrête jamais", disait le texte de la pub. Remplacez Citroën par Chine et vous avez une campagne pour la Chine, garantie 100% sans Séguéla.