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La communauté intergalactique exige
l'application
du principe pollueur-payeur sur la
Lune
Après la chute contrôlée
de la sonde européenne SMART-1 sur notre satellite
naturel, la communauté intergalactique s'est
élevée unanimement pour dénoncer le
comportement humain. "Non contents de polluer leur
planète, les humains se débarrassent n'importe
où de leurs débris", s'indigne Gerald Jackson,
porte-parole de l'UMP (Union pour une Majorité
Plutonienne )et ministre des guerres du Repaf, qui appelle
à une riposte "exemplaire".
Le conseil de sécurité
intergalactique a adressé un message allant dans ce
sens à ses homologues de l'ONU, "regrettant"
l'attitude hostile des terriens vis-à-vis de leur
environnement spatial. "La situation est d'autant plus
insupportable que ce cas flagrant de pollution de la Lune
fait suite aux nombreuses agressions des habitants de la
Terre contre d'autres astres du système solaire",
explique Monsieur Gerald Jackson.
"La Terre est un facteur
d'instabilité de cette partie de la galaxie",
analysent les experts extraterrestres, qui rappellent le
douloureux enchaînement des événements,
depuis le bombardement de Mars par G.W.Bush il y a trois
ans, jusqu'à la récente décision de
retirer son statut de planète à Pluton, sans
oublier les menaces qui avaient pesé contre la
comète Machholz début 2005.
Le conseil de sécurité
intergalactique exige des réparations, à
commencer par l'application du principe pollueur-payeur :
"d'ici une année plutonienne, les Terriens devront
avoir dépollué la Lune, non seulement des
débris récents de SMART-1 mais aussi de ceux
des différentes missions soviétiques et
américaines, dont les véhicules usagés
abandonnés par les missions Apollo".
La prochaine mission spatiale
européenne marquera-t-elle la première
étape du futur programme de dépollution
spatiale ? Rien ne paraît moins sûr,
d'après nos sources bien repafiennes. En effet, si
à l'agence spatiale européenne, l'ESA, on
exprime des remords pour cette action "qui donne une
mauvaise image des humains", de nombreuses voix s'expriment
pour relever l'intérêt de la Lune pour pallier
les capacités "insuffisantes" des déchetteries
terrestres. Bruxelles serait prête à financer
la recherche visant à organiser les transports de
déchets de la Terre à la Lune, un projet dont
G.W.Bush a eu connaissance, ce qui l'a immédiatement
mené à demander un soutien budgétaire
au Sénat.
Nicolas Sarkozy s'est pour sa part
renseigné sur la présence éventuelle de
gymnases sur la Lune.
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