|
|
Nicolas Sarkozy prépare
l'invasion
de la Wallonie après le Beaujolais
nouveau
Face à l'impasse
institutionnelle que connaît la Belgique depuis
près de six mois, le locataire de l'Elysée a
convoqué l'Etat Major ce week-end au pavillon de la
Lanterne pour étudier les plans secrets d'une
invasion de la Wallonie visant à annexer la partie
francophone du royaume belge à la République
française. Les troupes seront lancées à
l'assaut de la Belgique au lendemain des festivités
du Beaujolais nouveau.
"Je ne peux pas admettre qu'un pays
frontalier sombre dans la guerre civile sans réagir",
a expliqué Nicolas Sarkozy aux corps d'armées,
"il est de notre devoir de venir en aide aux
minorités francophones opprimées de Wallonie".
Le Président se prévaut du soutien du peuple
français, dont les sondages révèlent
qu'une majorité est favorable à la
réunion de la Wallonie à la France.
C'est le "choc" du vote du 7 novembre lors
duquel la minorité francophone s'est vu imposer le
principe de la scission de l'arrondissement bilingue de
Bruxelles qui a décidé Nicolas Sarkozy
à réagir. Profitant de la réunion
hebdomadaire de sa fondation Sarko Rescue, le
président le plus humanitaire d'Europe a
décidé d'agir "vite dans
l'intérêt de la francophonie menacée par
les hordes flamandes".
Après avoir consulté
secrètement le chrétien-démocrate Yves
Leterme qui tente depuis cinq mois de former un gouvernement
fédéral, Nicolas Sarkozy s'est convaincu que
la Belgique ne pourra se sauver seule. Pour son entourage,
il ne fait aucun doute que c'est son ministre Bernard
Kouchner, inventeur du droit d'ingérence humanitaire
et admirateur de la stratégie Bushiste en Irak, qui
est le discret inspirateur de la prochaine intervention
militaire des troupes françaises en
Wallonie.
Les opérations devraient
s'enchaîner très rapidement. En premier lieu,
la légion sautera sur la Wallonie, en plusieurs lieux
stratégiques tenus encore secrets. Un soutien
aérien sécurisera la frontière
linguistique avec les Flandres, plusieurs avions Rafales
seront mobilisés à cet effet. Les troupes
aéronavales françaises seront
mobilisées en mer du Nord pour empêcher les
Flamands de réaliser "toute manœuvre de
contournement".
Dès que la France sera
maîtresse des airs et des mers belges, l'armée
de terre franchira symboliquement la frontière
à Quiévrain et en d'autres points qui seront
révélés lors d'un prochain passage de
Nicolas Sarkozy au journal de 20h sur TF1.
L'Etat Major français et notre
illustrissime Ministre des guerres estiment que l'annexion
de la Wallonie peut se réaliser en "moins de
trente-six heures".
Nicolas Sarkozy se rendra le 2
décembre dans une ville wallonne pour prononcer un
discours de paix et de réconciliation entre les
communautés francophones de Wallonie et de France,
"trop longtemps séparées par des querelles
administratives". Henri Guaino, la plume du
Président, prépare déjà un
discours qui restera dans les annales, où nous
pouvons déjà révéler à
nos lecteurs qu'il sera question de "la souffrance de
l'homme belge qui est la souffrance de tous les hommes",
mais qui n'épargnera pas certaines critiques, telle
que "le drame de la Belgique, c'est que l'homme belge n'est
pas assez rentré dans l'histoire" ou encore "jamais
l'homme belge ne s'élance vers l'avenir".
Il reste encore quelques détails
à régler, comme le rattachement de la Flandre
aux Pays-Bas ("ou à n'importe qui d'autre",
précise Henri Guaino) et aussi le sort de Bruxelles,
dont Nicolas Sarkozy souhaiterait faire une
Principauté indépendante multiculturelle
reconnue par le mini Traité
constitutionnel.
On ne sait pas encore si le Président
de la République profitera du 2 décembre
prochain pour se faire proclamer empereur
immédiatement après avoir rétabli la
concorde civile en Belgique ou s'il attendra d'abord de
s'être fait attribuer la prix Nobel de la Paix
à l'automne 2008.
|