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l'Eglise revoit son plan
marketing
Soumise dans le Tiers-monde à la
concurrence accrue de l'islam, la Très Sainte Eglise
Apostolique et Romaine est contrainte à
réviser son plan marketing sous peine de perdre de
précieuses parts de marché.
L'ancien numéro un des paradis
virtuels se retrouve en effet à la traîne de la
petite dernière des religions monothéistes :
celle-ci capitalise sur sa structure agile, un réseau
de business-partners autonomes plutôt qu'un
modèle rigide à conseil d'administration
centralisé, pour proposer à ses prospects des
solutions agressives très
compétitives.
L'islam commercialise ainsi par
défaut une gamme de studios au Paradis à
destination du segment des macchabées
d'enfançons. L'église catholique est pour sa
part empêtrée dans une grille de tarification
complexe selon que le client a été
baptisé, ondoyé ou est mort comme un
chien.
Dans un souci de clarification, Benoît
XVI, de la multinationale vaticane, envisage donc de se
séparer des actifs du groupe dans les Limbes, un
secteur froid, humide et sombre boudé par les
consommateurs africains, qui sont des gens très
gais.
L'Eglise se donne jusqu'au début 2008
pour trancher sur la question et, peut-être,
abandonner définitivement ce qui se sera
révélé être un investissement
malheureux du trader priapique Pierre
Abélard.
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