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En cette
période pré-électorale, tous les yeux
sont tournés vers les deux grands et le suspense est
à son comble moins le quart. Mais ce suspense est-il
nécessaire ?
A
droite Nicolas Sarkozy joue depuis bien longtemps les
favoris, et nous livrant avec une abnégation qui n'a
d'égale que sa clairvoyance des
éléments de vie privée dans Paris
Match, Le Point, VSD ou d'autres grands titres de la presse
indépendante.
A
gauche, toutefois, le tableau est moins rose… Des luttes
intestines d'une ampleur sans pareille déchirent les
différents groupuscules crypto-esturgeono-gauchistes.
Un nom émerge cependant de tout ce
fatras, un nom qui a un visage (et son visage, c'est sa vie,
rappelons-le), un visage qui profite d'une
surmédiatisation tout bonnement surprenante : celui
de Ségolène Royal.
Ce que la gauche omet de préciser, ce
que les médias feignent d'ignorer, ce que la droite
même, sûrement par esprit sportif, se refuse
à mentionner, je ne peux plus le taire. Il me faut
vous le confier, mes chers lecteurs, mes fils, ma bataille
:
Ségolène Royal est une
FEMME.
Loin de nous l'idée de
dénigrer les femmes. On ne peut que saluer ces
précieuses porteuses de vie, mères
nourricières, parangonnes de vertu, mais aussi
sincères confidentes sachant offrir à leur
conjoint, dans une intimité moite, le
réconfort tant mérité après une
dure journée de labeur masculin….(extrait du petit
conjoint illustré)
Mais enfin... une femme ? Présidente
?
Nous en causions hier encore avec un expert
en la matière (et pour cause), le Docteur
Gynéco. Nous dégustions de fameuses cagouilles
à la hussarde chez Jean-Yves Gramichon (115 rue Saint
Honoré, Paris). Ce cher docteur a eu le bon
goût, tout en assaisonnant une cagouille cuite
à la perfection d'un gourmand soupçon de
beurre de cannabis, de me fournir une éloquente
série d'arguments prouvant qu'en dehors de quelques
ménages malheureux, la femme, avenir de l'homme ne
peut gouverner…
Le premier argument est
l'émotivité naturelle des femmes. On le sait,
et on l'apprécie parfois, la femme est plus
émotive que l'homme. Cela peut se traduire par des
transports de joie excessifs, voire gênants, lors
d'activités diverses telles que le shopping rue de la
Paix ou le devoir conjugal (c'est en tout cas ce que m'a dit
le docteur).
De tels emportements sont tout à fait
incompatibles avec la fonction suprême ;
imaginerait-on notre Chef d'Etat se pâmer au cours
d'un quelconque salon agricole en tâtant d'une main
fébrile le postérieur charnu d'un affable
bovin ? Inversement, on a pu le constater, l'enthousiasme
feint de Mme Royal au cours du match de finale de la coupe
du monde de football laisse quelque peu inquiet vis à
vis de son engagement footbalistique, composante essentielle
du devoir présidentiel !
.Faut-il rappeller au lecteur
amnésique le scandaleux "La bourse, je n'en ai rien
à cirer" proféré par Edith Cresson,
premier ministre socialiste apparemment intoxiquée
par une soudaine crise hormonale ?
Pour clore le sujet de
l'émotivité propre aux femmes, mentionnons
surtout qu'il risque de manquer à une femme la
pugnacité et la résolution suffisante au
déclenchement de l'arsenal nucléaire
français, risquant ainsi de laisser à d'autres
pays le loisir de faire sauter plusieurs fois la
planète.
On songe en tremblant au gâchis que
représenterait pour le contribuable la non
utilisation des ogives nucléaires qui font la
fierté du pays depuis 1960. La dernière vague
d'essais nucléaires de 1995, autorisés par
notre président, vient à peine de porter ses
fruits sous forme de tête nucléaires
particulièrement efficaces, et il serait vraiment
dommage de ne pas en profiter une dernière
fois.
Non, trois fois non, je
préfère franchement voir au poste de chef de
la force de répression nucléaire un
mâle, même debout sur la pointe des pieds sur un
petit tabouret et les bras tendus vers le fameux bouton
rouge (c'est que l'installation était initialement
prévue pour la stature du Général de
Gaulle...).
Le deuxième argument est le manque de
pragmatisme politique de la gent féminine. Tout
d'abord, si la femme peut faire preuve d'un remarquable
pragmatisme en ce qui concerne la gestion de son foyer ,on
ne peut que s'interroger des compétences en
géostratégie d'une catégorie de
personnes notoirement mal à l'aise avec une carte
routière. Comment pouvez-vous espérez trouver
Ben Laden s'il vous faut tourner la carte en tout sens dans
un effort vain d'orientation ?
Le bon sens politique fait cruellement
défaut à la femme, qui peut certes
s'accommoder de postes subalternes, mais sans pouvoir
briguer les postes les plus importants. Comment expliquer au
sexe faible les subtilités stratégiques d'une
dissolution de l'assemblée nationale, par exemple ?
Comment lui faire saisir l'importance du septennat
quinquennat septennat quinquennat présidentiel ? Et
lorsqu'on a tant de difficulté à comprendre la
règle du hors-jeu, comment peut-on envisager
sérieusement de comprendre les mécanismes
délicats qui régissent l'attribution des
marchés publics ?
Troisième argument,c'est la
camaraderie propre aux puissants. Ceux-ci forment un club
fermé d'acolytes partageant la plus profonde
amitié, comme on peut parfois le constater aux grands
rassemblements internationaux tels que le G8, Davos, la mort
du Pape, etc.
Mettez une femme dans ce club, et c'est la
fin de cette belle amitié. Outre les jalousies
naissantes ("mais-euh, tu étais déjà
assis à côté de Ségolène
aux funérailles de Benoît XVI"), il faut bien
constater qu'hommes et femmes pratiquent des formes
d'amitiés fort différentes.
Chers braves lecteurs, ne vous laissez pas
aveugler par l'évidence. Ségolène Royal
est une femme et, c'est donc prouvé, une femme ne
peut présider notre Pays de Coqs. Il est temps de
porter ce message dans à travers les vallées
de France, de sillonner nos fils et nos compagnes afin de
s'assurer de la victoire d'un maître à penser,
qui a du poil aux pattes !
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