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"
Il a coulé mon porte-avions ! "
En
attendant le corps à corps féroce qui saura
départager, baïonnette au canon, les
différents candidats à la fonction
suprême de la République Française, le
président du Repaf a décidé à la
bataille navale avec tous les autres.
Bien qu'incapable
de décrire, et ce malgré les conseils du
ministre des guerres, et même sommairement, les
composants électroniques d'un missile Exocet, notre
président Repafien intergalactique tente de prendre
en otage ceux qui chaque jour nous défendent des
calmars géants et autres immigrants clandestins : les
marins du Charles de Gaulle…à chacun ses otages !
Déclarant
" moi aussi je veux aller sur le gros truc en fer avant
qu'il coule " le dieu vivant de l'olympe repafienne a mis le
feu aux poudres (ce qui sur un navire de guerre est rarement
une bonne chose).
Notre
désormais célèbre ministre des guerres,
n'écoutant que son courage lui a apporté tout
son soutien en déclarant " J'vais t'faire une guerre
comme t'en a jamais eue ", et dans la foulée il a
décrété un blocus naval de la Suisse et
depuis il pêche quelques dauphins à la
grenade.
Le
président quant à lui a distribué les
forces pour jouer à la bataille navale : " Nous avons
effectué un tirage au sort, à
l'Amirauté. Il en a résulté
l'attribution suivante pour chacun des partis : le Charles
de Gaulle pour l'UMP, le Clemenceau pour le PS, le Manureva
pour l'UDF, le Potemkine pour le PCF et le Bismarck pour le
FN. Tout s'est passé dans les règles, je ne
vois pas ce qu'il y a de scandaleux. "
Voilà qui
saura faire taire toutes les polémiques.
Dernière
nouvelle : le kayak des écologistes serait
réquisitionné par les autorités
maritimes afin que leur porte drapeau puisse y faire une
allocution
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