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Cuisinier maintes fois primé, Roland Minouche s'ennuyait ferme sur ses fourneaux. "Tout a déjà été fait. Plus aucun moyen d'innover", pensait-il. Malgré son étoile au Michelin, ses bonnes critiques du Gault & Millau, le cuistot broyait du noir. Et puis, en février dernier, il tombe malade. Quinze jours atroces lors desquels la grippe le retient au lit. S'appuyant sur sa propre expérience pendant sa convalescence, il décide de cuisiner des suppositoires. "J'ai toujours trouvé qu'il manquait de goût. Alors pourquoi ne pas les mijoter un peu ?". Un peu d'épices par-là. Quelques fines herbes par-ci. Des légumes, des fruits. Le suppo devient tout de suite plus savoureux. "Ma première création a été pour un Anglais : suppo bœuf-menthe. Il a adoré". Dès lors, le menu s'est enrichi : thon-tomate, saumon-crème au citron, asperges-dindon… "Il fallait que j'explore de nouvelles voies", martèle Roland. Le chef se frotte les mains. Les industriels de l'agroalimentaire lorgnent avec envie sur ce nouveau marché, qui ne devrait pas tarder à pénétrer les rayons. Ce que Roland Minouche digère moins par contre, ce sont les critiques "sans fondement" émises par ses concurrents : "Il ne savent pas sortir de leur assiette, se réinventer… Moi, j'ai su remettre en question mon métier et sortir du cadre. C'est vraiment une année extraordinaire pour moi ! Qui restera dans les annales !". ![]() |
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