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Les progrès réalisés dans la lutte contre la tabagisme sont tangibles mais lents. Exiler les fumeurs sous la pluie, ponctionner 10 à 15% de leur salaire mensuel ou les abreuver de messages hurlés en allemand dans le métro parisien, ça marche. Mais cela nécessite une surveillance de tous les instants, et une présence policière que l’Etat peut difficilement se permettre en ces temps de guerre imminente avec l’Iran.
Le secret de toute lutte civilisatrice réside dans la collaboration coopération des populations concernées, et c’est à ce titre que les pouvoirs publics tentent de responsabiliser le public. Mais quelles responsabilités invoquer ? L’appel à l’intégrité physique des générations futures semblant avoir fait long feu, suite notamment au cafouillage antillais du plan 5 bananes par jour, il était donc urgent de trouver un nouveau moyen de pression. C’est chose faite, grâce à une équipe de chercheurs italiens qui vient de prouver que le tabagisme provoquait de l’acné chez 40% des fumeuses.
En faisant appel à un trait génétique inaltérable, à savoir la coquetterie innée de nos ravissantes têtes de linottes qui chaque jour déploient des efforts considérables pour rester la plus belle maman du monde, cette nouvelle approche en matière de santé publique a toutes les chances de faire mouche. On ne va pas contre sa nature.
Les chercheurs de l’Institut Dermatologique San Gallicano ont ensuite prévu d’étudier l’impact bénéfique du liquide vaisselle sur la douceur des mains et la prévention du cancer de la peau par le port de la burqa.
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