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Il semble bien que la pression exercée par le clergé auprès de Saint-Pierre pour réexaminer le dossier de Mère Térèsa aura finalement porté fruit. Bien que la situation remonte à une dizaine d’années déjà, plusieurs se rappelleront que le 5 septembre 1997, une erreur administrative avait condamné la sainte femme à souffrir dans les flammes de l’enfer pour l’éternité.
Pendant que les fidèles partout dans le monde s’attendaient à ce que Mère Térèsa, alors âgé de 87 ans, atteigne automatiquement son paradis pour avoir travaillé sans relâche à alléger les souffrances des malades de Calcutta, l’âme de celle qui aurait dû se retrouver avec les saints avait fait tout un détour. Saint-Pierre, complètement débordé par les millions de morts qu’il doit juger chaque jour, avait inversé ses listes avec le résultat que l’on connaît.
Très pieuse, la vieille femme n’avait pas contesté son sort pendant qu’un démon à la queue fourchue la plongeait tête première dans un chaudron rempli d’excréments humains en ébullition.
«Ce qui lui est arrivé est vraiment une honte. Faire changer la sentence fut très difficile. Le but de l’enfer est d’accueillir ceux qui y seront torturés pour l’éternité alors l’administration divine ne voulait pas créer un précédent qui permettrait à d’autres âmes condamnées de pouvoir demander une libération», raconte le pape Benoit XVI, qui a témoigné en faveur de Mère Térèsa auprès du Saint Père à partir de sa luxueuse chambre au Vatican.
«Nos efforts ont finalement portés fruit. J’ai reçu l’assurance que Mère Térèsa serait transférée au paradis avant la fin de l’été. D’ici là, par contre, elle devra continuer d’endurer des supplices ultimes, comme se faire marquer les parties génitales au fer rouge une fois l’heure et se faire fracasser le crâne par une grosse pierre pendant que des chiens de l’enfer lui dévorent les jambes.»
Jésus Christ s’est dit ravi à l’idée que la sainte femme n’en a que pour quelques mois à souffrir mais il se défend bien de ne pas avoir porté assistance à la pauvre condamnée plus tôt. «Ce fut extrêmement difficile de rester insensible à ses prières de délivrances. Mais je ne pouvais quand même pas passer par-dessus la chaîne de commande. Nous devons conserver l’ordre si nous ne voulons pas sombrer dans le chaos.»
On peut apercevoir un soupçon de remords sur le visage du fils de Dieu alors qu’il se remémore les premiers jours suivant la mort de Mère Térèsa. «J’avoue avoir eu un pincement au cœur lorsque j’ai vu Satan lui arracher les yeux pour ensuite les faire manger par ses chiens. Il faut éviter de futures erreurs administratives comme celle-ci.»
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